Vous rêvez d’une petite soirée cocooning au coin du feu ? Vous souhaitez compenser la hausse du coût du chauffage par un mode de chauffage au bois et vous ne savez pas lequel choisir ? Insert ou poêle, votre cœur balance. En dehors du critère esthétique, d’autres facteurs doivent être pris en compte pour choisir la solution la plus adaptée à votre logement sans renier, bien sûr, vos goûts et vos envies. Voilà un nouvel article pour vous réchauffer !
Jusque-là, dans l’imaginaire collectif, la cheminée ouverte représentait l’âtre auprès duquel on pouvait se rassembler pour une veillée en famille ou se réchauffer. Aujourd’hui, selon une étude de l’Ademe, elle n’est clairement pas rentable puisque le rendement d’une bûche est estimé à seulement 15 %. Cela signifie donc 85 % perdus ! D’autre part, avec un fort taux d’émission de polluants, elle n’est pas non plus écologique.
C’est la principale solution pour les propriétaires qui souhaitent conserver le bâti d’une cheminée ouverte existante. Simple caisson en fonte fermé par une vitre en façade, il vient s’encastrer dans l’âtre et profite du conduit existant. Cette simple opération permet de multiplier le rendement par 5 avec un investissement pour l’appareil entre 1000 et 6000 € ! Si votre logement ne contient pas de cheminée, l’insert vous permet également d’en créer une de toute pièce en « l’habillant » et en l’intégrant à l’ameublement de votre pièce. Mais nous y reviendrons plus tard.
Utilisant des bûches plus petites que l’insert, sa moindre taille lui permet une montée en température rapide. Avec une large gamme de modèles et de prix ( de 1000 € à 5000 € ), le poêle à bûches – ou poêle à bois – offre un rendement maximal compris entre 75 et 90 %.
Appelé aussi poêle à pellets, il est alimenté automatiquement en particules de bois pressés. Il fonctionne grâce à un système d’alimentation progressif en granulés et à un ventilateur apportant l’oxygène nécessaire à la combustion. Même si son prix est, à caractéristiques équivalentes, plus élevé que les poêles à bûches, il est plus écologique et a un rendement énergétique supérieur à 85 %. De plus, si son utilisation est moins contraignante, il a néanmoins un inconvénient de taille. Son moteur est alimenté à l’électricité : en cas de coupure de courant, il ne fonctionne plus.
Une question importante à vous poser concerne l’usage que vous allez faire de votre insert ou de votre poêle. En chauffage d’appoint ou pendant les saisons intermédiaires, le chauffage au bois permet de retarder la mise en route du chauffage principal et de faire des économies. En chauffage principal, vous faites à la fois des économies et vous réduisez votre impact écologique. Mais cela nécessite des travaux pour installer un dispositif permettant de chauffer plusieurs pièces.
Lorsqu’on veut installer un appareil de chauffage au bois, on note trois conditions indispensables :
Réutiliser le conduit existant permet de limiter les travaux. Si le conduit n’existe pas, il peut éventuellement être créé. Un installateur professionnel certifiée RGE est capable de vous conseiller sur la faisabilité technique pour votre logement et sur le modèle d’appareil pour bien le dimensionner. Enfin, le poêle à granulés est simple à installer et facile à utiliser. Il faut cependant bien prévoir un raccordement électrique.
Un bon bois de chauffage se doit d’être avant tout bien sec pour optimiser le rendement de votre appareil. Pour reconnaître du bois de qualité, vous pouvez également vous fier à différents labels :
Les bois de feuillus durs – chêne, hêtre, charme –, sont recommandés car ils fournissent beaucoup d’énergie. Pour l’allumage, on préfère le bois de feuillus tendres comme le bouleau ou le bois de cagette ( en peuplier ) utilisés avec des allume-feu à base de bois. Les dimensions des bûches peuvent aller jusqu’à 50 cm pour des inserts et, en général, 33 cm pour des poêles. Renouvelable, moins polluant et plus économique, le bois coupé en bûches demande plus de manutention et une capacité de stockage importante.
Longues de 20 à 35 cm, on les appelle aussi bûches calorifiques. Elles sont obtenues en compressant du bois déchiqueté, des sciures ou des copeaux. Elles sont le résultat du recyclage des produits de fabrication de l’industrie du bois. Moins imposantes que les bûches, elles requièrent également d’être stockées soit sous un abri extérieur couvert et bien aéré, soit dans un local bien ventilé et sec.
Exclusivement réservés aux poêles à granulés – ou poêles à pellets –il s’agit également de sciure de bois, compressés sous haute pression. Grâce à ce procédé de fabrication, ils ont un faible taux d’humidité. Bien sûr, votre choix dépend aussi de votre appareil. Alors que les bûches et les briquettes reconstituées conviennent autant pour un insert qu’un foyer fermé ou un poêle à bois, les granulés sont logiquement réservés aux poêles à granulés
Selon vos goûts, mais aussi selon l’espace disponible et l’emplacement visé, vous avez – ou pas vraiment – le choix de votre appareil. Un poêle à bois trouve sa place facilement, dans un coin, le long d’un mur et même au centre de la pièce ou suspendu ! Les modèles design ne manquent pas. Ils permettent d’assortir votre appareil à votre intérieur, de lui apporter une touche de modernité ou de créer un nouvel intérieur autour de cette pièce maîtresse de votre mobilier.
Si vous devez fermer une cheminée ouverte, il est certain que le design aura moins de poids dans votre décision que les contraintes techniques. Cependant, si vous n’avez pas de cheminée existante et que votre pièce est suffisamment grande, vous pouvez créer un coin cheminée. Dans ce cas, c’est l’habillage et le type de foyer qui révèlent vos goûts. Pour cela, vous pouvez :
Enfin, si on se représente facilement un insert avec une vitre en façade, il existe aussi des foyers fermés en coin, à trois côtés et même à double face. De quoi vous donnez des idées et l’embarras du choix.
Maintenant que vous avez connaissance de ces critères de choix, vous avez sans doute une meilleure idée de votre projet. Ce qui fait la réussite d’un bon chauffage au bois, c’est l’association d’un équipement performant, d’un combustible de qualité et d’un bon entretien de son matériel. Côté innovation, certains fabricants proposent déjà des foyers électriques ou à gaz. Quel que soit le mode de chauffage, n’oubliez pas une chose : rien ne sert de chauffer, il faut une isolation au point. Et si vous avez besoin d’être accompagné dans votre projet de rénovation avec ou sans cheminée, contactez-moi !
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